Beaucoup d'amour pour Bruel

Je n'avais jamais vu Bruel en show et je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre. En plus, un spectacle nommé "Unplugged" ça sonnait plutôt tranquille à mes oreilles. Je l'imaginais assis seul sur scène avec sa guitare sans trop d'interactions avec le public. Vous dire à quel point je me trompais !

Ce midi, une amie m'a invitée au show de Patrick Bruel. J'ai un peu hésité parce que j'avais déjà un billet pour une autre représentation, mais j'ai finalement accepté et je n'ai vraiment pas regretté ma soirée. J'ai tout simplement adoré !!!

C'est vrai que ça a commencé doucement. Bruel traverse tranquillement la scène en portant son étui à guitare et ça derrière une toile en chantonnant "Et moi je chante" sous un fond sonore d'accordéon.  Il arrive sur scène, et là les applaudissements et les ovations fusent. 

Entre chaque chanson, Bruel se raconte, il rattache ses compositions à des moments de sa vie. Il nous parle des copains qu'il connait depuis ses douze ans, Marion, Marco, Laurence, François, Evelyne et les autres. Il nous parle de Patricia qu'il a suivi à New York. Sur fond d'anecdotes, il enchaine ses grands succès et d'autres chansons moins connues, au Québec en tout cas. Sur scène, il est parfois accompagné de un ou de deux musiciens.

Souvent, lors d'une soirée de première, le public est relativement calme mais pas ce soir ! Il y a de vraies fans dans la salle et elles, se sont en grande majorité des femmes, se font entendre ! 

Patrick Bruel a un charisme fou et il sait comment manier son public. Les gens ont chanté, dansé, sauté, hurlé et applaudi encore et encore. C'était beau de voir le public répondre en masse aux exortations de Bruel et transformer la salle du St-Denis en bal populaire et danser la valse au son de "Mon amant de St-Jean".  

Les événements qui se passent en Europe depuis plus de 2 mois n'ont pas été passé sous silence, j'ai retenu de sa présentation cette phrase concernant l'accueil des réfugiés : "C'est que nous sommes, en France, comme ici une terre d'asile, la patrie des droits de l'homme, de la liberté et j'ajouterais de la dignité" Une chanson écrite il y a 5 ans "On partira" qu'il a enchaîné avec "Quand les hommes vivront d'amour", un grand classique québécois écrit et composé par Raymond Lévesque. 

Patrick Bruel continue sa tournée au Québec, il reste quelques billets pour les spectacles du samedi et du dimanche au Théâtre St-Denis. Il sera par la suite à Gatineau les 19, 20 et 21 mai, à Trois-Rivières les 25 et 26 mai et à Sherbrooke le 28 mai.

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